Exploitant à outrance la capacité du réel à dissoudre l’art pour l’art, à le disqualifier sur simple convocation de l’artiste, Jacques Lizène, autoproclamé “artiste de la médiocrité”, fait figure, dans ce contexte particulier, de véritable “maître”.

En s’en prenant au cycle de la vie, avec un “matérialisme cynique” marquant, comme le punk en pop music, la fin des utopies, celui qui multiplia à partir de 1970, au départ d’une posture prise dès 1965 contre la procréation, les actions et les déclarations contre la vie (Vasectomie, Extinction de l’œuf, Volet Clos, etc.), fit effectivement beaucoup, comme Charlier, pour purger l’art de ses mythologies.

(Denis Gielen, texte publié dans “Chaque jour l’art à Liège change le monde”, mamac, Liège, 2003 )

“Ce qui est important avec Jacques Lizène c’est qu’il s’est aperçu de l’importance de la non-importance”

(Ben Vautier, artiste)