Il y a quinze ans, les jeunes jazzmen qui sortaient des écoles de jazz avaient pour références principales (voire exclusives) les disques de Michael Brecker, Pat Metheny, Keith Jarrett ou Aka Moon…Et puis débarquèrent, timidement, sur les scènes des jams-sessions, à Liège puis à Bruxelles, une nouvelle génération, aux ambitions et aux méthodes toutes différentes…

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Ce retour à l’écoute et aux racines a très vite porté ses fruits. Et on a vu sur les scènes des clubs et des festivals débouler ces jeunes qui jouaient le jazz des années ’50/’60 avec une authenticité renversante, comme s’ils étaient nés dans les greniers du Birdland ou du Village Vanguard, comme s’ils avaient passé leur enfance entre les caves du Tabou et du Club St Germain, comme s’ils avaient vécu leur adolescence dans les jams de la Rose Noire ou du Jazz Inn mais capables de créer un langage personnel riche de toutes les expériences passées (et présentes). D’où la présence dans ce trio indubitablement marqué par l’ombre lumineuse de Chet Baker de compositions originales (de Greg Houben et de Quentin Liégeois), compos personnelles mais bien en phase avec celles d’Irving Berlin ou de Richard Rodgers.

JPS

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