«(…) Leur jazz, celui qu’ils jouent, ils l’aiment un point c’est tout ! Et ça se sent, ça se voit même ! Loin des crises d’identité, il n’est ici question que de danse des tempos et d’émotion partagée grâce au langage des sons. En équilibre permanent entre l’élan et la suspension, Trio Grande est le groupe de la maturité, du bonheur trouvé au fil de l’expérience et au gré du temps, un hymne à la vie et à la beauté, à l’écart de toute intention niaise. Une puissance parfois terrible cohabite constamment avec une délicatesse surnaturelle. Dans des compositions que l’on aimerait presque qualifier «à succès», tellement elles vous emmènent très haut dès les premières secondes -c’est souvent un signe- les comparses habitent leur musique avec une fièvre lyrique admirablement servie par les entrechats tantôt d’un Michel Massot inventif, tantôt d’un Michel Debrulle puissamment architectural. Puis Laurent Dehors leur rend la pareille, avec une rigueur de phrasé allié à une coloration splendide. Le spectateur est pris comme au creux d’une main et déposé de l’autre côté du paysage, passablement transfiguré. Vous aussi vous serez transporté et ne verrez pas le temps passer! (…)» Anonyme.
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