L’attitude, le regard, le sourire, le physique ne sont qu’une pelure qui cache un large éventail de sentiments insoupçonnés. C’est quand il se met au piano que le bonhomme se découvre. Tantôt mélancolique, tantôt joyeux, tantôt retenu, tantôt explosif…
Pascal Mohy esquisse les humeurs, dessine les idées, colorie les sentiments. Sa musique donne de l’épaisseur à l’âme. Il fait parler le silence. Il fait chanter les harmonies. À moins que ce ne soit inné chez lui, Pascal Mohy a appris à gérer ses émotions et surtout à les exposer avec pertinence et talent. Il allie sensibilité et intelligence. Avec grâce et agilité. Rien de démonstratif chez lui. De la pudeur avant tout. De la profondeur surtout. Le toucher est brillant, le phrasé est raffiné. Tout est question de dosage, de mélange de douceur et de force, de sensualité et de rigueur, de tensions et de langueurs.
Normal qu’à la tête de son trio, Pascal Mohy trouve avec aisance l’équilibre entre la tradition et le modernisme. D’ailleurs, sur ce premier album en tant que leader, les standards s’enlacent avec évidence autour des compositions personnelles… et inversement. C’est tout l’art du jazz. Tout l’art de Mohy.
Presse
“Pascal Mohy, c’est le genre de gars qui s’assied au piano, qui pose ses mains sur le clavier et qui vous chasse le spleen.” Jacques Prouvost
“Mohy est aujourd’hui un de nos meilleurs pianistes.” Le Soir
“Un lyrisme à fleur de peau” Dragon Jazz
“Pascal Mohy ose un trialogue permanent, alternant moments de groove et de swing et dérapages savamment contrôlés.” Hot House, Jean-Paul Schroeder
“Un album parfaitement abouti” Jazz@round, Claude Loxhay
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