Jacques Pirotton fait lui aussi un peu partie de la famille du grand “Jacques”Pelzer, puisqu’il a joué en duo avec lui pendant 10 ans, collaboration immortalisée par l’album “Happy Few” (1985). A son nom, deux albums en trio et un album en quintet mais aussi d’excellentes fréquentations musicales: Richard Rousselet, Guy Cabay, Michel Herr, Jon Eardley, John Thomas, Dave Pike, Chet Baker, Philip Catherine, Hugo Read, Octurn, sans oublier Steve Houben…

Pour sa dernière réalisation, quatre incontournables du jazz belge sont réunis afin de nous offrir un voyage inédit au pays de la mélodie, du rythme et du son. Tout en restant le jazzman inspiré que l’on connait depuis l’époque lointaine de sa collaboration avec Jacques Pelzer, et de ses différents trios, Jacques Pirotton s’avère plus que jamais impliqué comme instrumentiste et compositeur, dans une quête sonore sensible aux formes innovantes, de fusion, de musique du monde et d’énergie rock.

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A ses côtés, Fabrice Alleman renoue avec l’instrument de ses débuts, la clarinette et la clarinette basse. Retour jubilatoire au bercail, donc, avec à la clé une charge poétique et boisée qui fait d’emblée oublier la réputation parfois acide et grinçante de l’instrument.

A cet univers bicéphale d’abord éclos en duo acoustique, s’intègre également la plus mélodieuse des basses électriques, celle de Benoît Vanderstraeten. Vieux complice de Jacques Pirotton, celui-ci nous revient après quelques années à l’étranger, notamment avec Didier Lockwood. A ce trio de solistes-harmonistes, il faut ajouter la batterie de dentelles et d’énergie de Jan de Haas. Batteur percussionniste subtil, swingueur incontestable du jazz belge.

Quatre dealers subtils de comptines acerbes et de sauvagerie enfantine, qui adressent aux formules toutes faites un pied de nez salubre et décapant.

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