Cet automne, Igloo entame un vaste projet de réédition d’anciennes parutions. Les premières références ont été minutieusement restaurées et digitalisées afin d’être disponibles à l’écoute dans la meilleure qualité audio possible. Des enregistrements rares qui témoignent d’une époque créative riche en expérimentations.

A l’heure de la dématérialisation et la disparition progressive des supports physiques, on pourrait s’interroger sur le rôle des producteurs et des labels face aux géants du streaming. Mais l’une des plus-values d’une maison de disque comme Igloo, c’est le
souci de pérennité et de conservation de son patrimoine. En plus de quarante ans, avec plus de 500 références (jazz, chanson, musiques contemporaines, musiques du monde, etc.), Igloo fait partie du patrimoine des musiques indépendantes.

Engagé dans la production de nouveaux artistes, le label n’avait pas encore pris le temps, ni mis les moyens, pour que tous ces enregistrements soient accessibles. Or, comme l’explique très bien Daniel Léon (ingénieur du son, un des fondateurs d’Igloo), il y a urgence, car les supports de nombreux enregistrements se détériorent. Nous avons donc profité de la crise sanitaire—comme s’il y avait quand même un point positif à cette crise—pour mettre en place tout un processus de restauration avec pour objectif de mettre à disposition du public nos 42 années d’enregistrements :

IGL001 – Jean-Paul Ganty – 1978

IGL002 – Arthur Petronio – 1979

IGL003 – André Stordeur – 1979

IGL004 – Godfried Willem Raes // Bellenorgel – 1979

IGL005 – La Maison du Jardinier – 1979

IGL006 – Silances – 1981

IGL007 – Léo Kupper – 1981