Tout ça respire l’effronterie, d’où le titre de l’album, Impertinence, subtilement symbolisé par trois grands échassiers en vadrouille s’élançant sur un piétonnier alors que le feu « piéton » est au rouge (la musique sur le morceau éponyme semble par ailleurs évoquer les discussions animées de ces trois volatiles à la Disney qu’on imagine passablement éméchés). Mais c’est aussi enjoué, imprévisible et, surtout, très drôle. Vingt-huit ans après leur premier album éponyme, le Trio Grande revenu à son format de base n’a rien perdu de sa vitalité, de sa fantaisie et de son aptitude naturelle à tout emporter dans un grand élan de sonorités festives. (Pierre Dulieu)

“Tout ça respire l’effronterie”

(Dragon jazz, Pierre Dulieu)

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